J’ai évité de rentrer et de sortir de Bangkok à vélo, par peur de me retrouver au milieu d’une grosse autoroute avec une circulation infernale. Toutefois, au cours des 2 jours que j’ai passés à Bangkok, j’ai eu l’occasion d’y pédaler un peu. Voici donc ma vision de Bangkok en qualité de cycliste.
Bangkok : une mégalopole polluée et embouteillée.
La ville de Bangkok possède un peu plus de 8 millions d’habitants. la ville est en plein développement mais sans une réelle planification. Résultat : une circulation infernale, des embouteillages permanents entraînant, de facto, une pollution de l’air. Et l’attrait des Thaïs pour les gros pick-ups japonais n’arrangent pas les affaires. Pas vraiment l’idéal pour y pédaler.
Des mesures pour réduire la pollution
Devant ce phénomène, des mesures ont été prises, notamment le développement des transports en commun mais également la réalisation de quelques aménagements pour les vélos.
Transports en commun
Si on est bien loin des infrastructures que l’on rencontre dans les capitales occidentales, Bangkok possèdent un réseau de transports en commun non négligeables avec notamment 2 lignes de métros aériens et une ligne de métro souterrain.

Et des extensions sont en cours de réalisation.

D’autres moyens de transport plus exotiques mais également plus sympathiques comme le bateau sur le Khlong Saen Saeb.
Une timide volonté de faire de la place aux vélos.
Ce qui m’a surpris et un peu choqué en arrivant en Thaïlande, c’est à la fois, le nombre impressionnant de pick-ups et de scooters. Bangkok ne déroge pas à la règle même si la proportion des scooters est plus faible.
Comment développer le vélo dans ce contexte difficile. La municipalité a réalisé quelques aménagements pas toujours heureuse.

Ici, une piste cyclable devant le célèbre palais royal. Elle est très peu utilisée mais malgré tout relativement bien respectée, plus qu’à Paris
Impressionnant : une piste mixte piétons et vélos aérienne. On ne lésine sur les moyens en Thailande.
Mais, semble-t-il, peu utilisée par les cyclistes et on comprend pourquoi !
Un magasin de vélo (location et réparation ) où j’ai fait dévoiler ma roue arrière. Sans grand succès d’ailleurs.

Pourquoi je n’ai pas aimé Bangkok ?
Outre le fait qu’il y est vraiment difficile d’y circuler à vélo, une bonne dose de courage et un peu d’inconscience étant nécessaires, 4 raisons qui ont fait que je n’ai pas aimé la ville.
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Trop de touristes
Un peu comme à Paris, Bangkok est envahi par les touristes. Et en outre, pas toujours très sympathiques. Troupeaux de touristes asiatiques se massant dans les sites touristiques, jeunes ou moins jeunes occidentaux venant faire la fête à bon prix, hippies se croyant encore dans le années 70 …
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L’accueil
Conséquence de « cette invasion », l’accueil par les autochtones est très froid. Cela choque d’autant plus que partout où je suis allé en Thaïlande, j’ai toujours été très bien reçu avec le sourire. Même sur l’île de Koh Tao trés fréquentée, l’accueil y est meilleur.
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Une ville où il est impossible de flâner.
Ce que j’aime à Paris, c’est que vous pouvez marcher pendant des heures en vous perdant dans les rues. Bangkok, malheureusement, n’est pas une ville faite pour les piétons. Les rues se transforment en 2 x 2 surchargées et les trottoirs sont le plus souvent encombrés de voitures, d’échoppes, de scooters, etc… A pied, il est parfois difficile d’y faire son chemin.
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Une architecture banale
Lorsque j’étais à Bangkok, je me suis fait la remarque que si j’avais voulu voir des grattes-ciel, je serais allé à New York ou à Hong Kong.
Toutes ces constructions ont malheureusement une conséquence : une uniformisation des villes qui finissent par toutes se ressembler. Car qu’est-ce qui ressemble plus à une tour qu’une autre tour? Sauf à avoir le talent d’un Norman Foster, toutes ces constructions me semblent d’une banalité édifiante.
Qu’est ce que j’ai aimé malgré tout à Bangkok?
Le très joli What Pho, le plus ancien temple de Bangkok.
Superbe blog, qui transpire la passion à l’état pur …
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